Mission

Dans un contexte de changement climatique, incluant l’augmentation de la prévalence d’évènements climatiques intenses, et de carences en S des sols dues à une baisse des dépôts atmosphériques, la qualité technologique et santé du blé devrait être modifiée.

Le projet vise à évaluer les effets de la nutrition S sur l’adaptation du blé tendre au réchauffement climatique et le maintien de sa qualité. Son objectif est de répondre à trois questions :
  • (i) Est-ce que la nutrition S peut atténuer l’impact négatif du stress thermique sur le rendement et la qualité (technologique et santé) du grain ?
  • (ii) Quels sont les mécanismes moléculaires mis en jeu ?
  • (iii) Existe-t-il une variabilité génétique des réponses ?

Pour évaluer l’effet de la nutrition S sur la tolérance du blé tendre au réchauffement climatique, deux expérimentations seront conduites : l’une en conditions contrôlées (chambres de culture, année 1) et l’autre au champ en conditions semi-contrôlées (UE PHACC, année 1).
Pour chacune, 2 variétés contrastées pour la stabilité de la qualité seront testées. Six traitements avec deux périodes d’application du stress, une application ou non de S réalisée à floraison et les témoins correspondants sont prévus (figure). Le stress thermique sera appliqué pendant 10 jours, au cours de la phase précoce du développement du grain (3 jours après anthèse pour ne pas impacter le nombre de grains par épi) constituant le stade de croissance le plus sensible, puis lors d’une phase plus tardive de remplissage du grain (15 jours après anthèse). Dans les deux cas, des contraintes thermiques modérées, déjà testées dans l’unité, seront appliquées (29/23°C vs 21/15°C jour/nuit en conditions contrôlées ; Girousse et al., 2018 ; Touzy et al., 2022).
 
Début :
Octobre ou novembre 2023
Durée(s) :
3 ans
Date limite de réponse :
11 août 2023

Pré-requis

Bac + 5
Le ou la doctorant(e) doit être titulaire d’un diplôme de Master de Recherche 2 ou d’un diplôme d’ingénieur. Il devra posséder des connaissances en physiologie moléculaire végétale, en biochimie et biologie moléculaire.

Le/la candidat(e) sera inscrit à l’ED SVEA de l’université Clermont-Auvergne (UCA) pour les 3 ans de la thèse. Le financement du contrat doctoral est acquis (UCA- Isite CAP20-25).

Pour mener à bien ce projet pluridisciplinaire et s’épanouir le/la doctorant(e) devra être curieux, rigoureux, organisé. Le/la doctorant(e) devra s’impliquer dans des analyses de terrain et il/elle sera amené(e) à réaliser des analyses chez Limagrain Ingrédients sous la supervision de Laurent Linossier (partenaire du projet). Une bonne maîtrise du logiciel R est également souhaitée. Une expérience dans l’analyse de données –omiques serait un plus.
Nom de l'organisme :
QualiGrain - UMR GDEC
Adresse :
INRAE, 5 Chemin de Beaulieu
63000 - Clermont-Ferrand
Mél :
julie.boudet@uca.fr

Informations complémentaires

jacques.le-gouis@inrae.fr