Objectif

Encourager l’innovation en finançant les premières étapes d’un partenariat durable entre chercheur·ses et acteurs économiques en activité ou en création afin qu’ils transforment ensemble des résultats en innovations.

Contexte

Les travaux de plus de 1500 chercheur·ses et 300 doctorant·es de notre territoire sont une véritable ressource sous-utilisée pour près de 40 000 acteurs économiques qui s’y développent. Le programme Hub Innovergne du projet CAP 20-25 propose des actions pour connecter les résultats des chercheur·ses du territoire avec les besoins des acteurs économiques.

Objectifs spécifiques

Financer les premiers besoins des chercheur·ses qui souhaitent s’engager dans une démarche d’innovation de produit, procédé, méthode, organisation, ou marché par :
  • La finalisation d’une preuve de concept et l’étude de ses possibilités d’insertion dans l’activité du partenaire économique
  • La consolidation d’un partenariat par l’élaboration de réponses conjointes à des appels à projet et dispositifs plus importants de l’écosystème de l’innovation.
  • Ou toute autre démarche nécessaire à la valorisation de résultats issus de la recherche.
Cette innovation doit, par ailleurs, prioritairement s’inscrire dans l’un des 4 Challenges ou l’un des différents programmes du projet CAP 20-25.

Quelques exemples de projets financés

  • Remplacer des adhésifs à haute teneur en COVs par une colle d'origine bio-sourcée
Les adhésifs structuraux existant sur le marché sont majoritairement composés de matériaux synthétiques, à haute teneur en composés organiques volatils (COVs). Le projet déposé vise à identifier les contraintes techno-fonctionnelles de mise en œuvre d'une colle d’origine bio-sourcée ayant fait l’objet de licence restée inactive. Le partenaire industriel a entrepris des démarches pour monter en Auvergne une ligne de production utilisant un adhésif biosourcé.
Projet porté par Hélène DE BAYNAST (Institut Pascal), en lien avec la PME H2LD.

 
  • Développer la Plateforme Numérique d’Accompagnement au Bien-Etre (PNABE)
Le projet vise l'intégration de différents outils issus des travaux menés en psychologie du bien-être, clinique, ou cognitive à la PNABE afin de tester cette dernière auprès d’échantillons différents et dans des contextes variés, avant d’en proposer une implémentation à l’hôpital. Le second objectif serait de développer le programme en réalité virtuelle.
Projet porté par Mayan CORMAN (LAPSCO), en lien avec le Groupe hospitalier Universitaire Saint Louis.

 
  • Se servir des outils de l'IA pour aider à la sélection parmi des centaines de milliers d'espèces de microalgues
Les micro-algues renferment une chimio-diversité très importante, source à fort potentiel de molécules bio-actives naturelles. Mais la valorisation industrielle des micro-algues s’appuyant sur le choix des souches et de leurs conditions de culture (induction métabolique), une approche par analyse systématique n’est pas possible compte tenu de leur diversité (plusieurs centaines de milliers d’espèces). L’objectif de ce projet est de proposer un outil informatique d’aide à la décision, issu de l’intelligence artificielle, permettant de limiter considérablement le nombre d’expérimentations pour l’élaboration de métabolites à effet santé.
Projet porté par Laurent RIOS (Institut Pascal), en lien avec le groupe GREENSEA

 
  • Mettre en place un observatoire des eaux usées à des fins de surveillance épidémiologique
Ce projet a pour but de lever deux verrous  pour la mise en place d’un observatoire des eaux usées et des zones de rejet des eaux traitées (standardisation de l’échantillonnage et évaluation de la sensibilité des tests à la détection de la présence de micro-organismes entériques). L’analyse des eaux usées urbaines constitue en effet un outil de surveillance épidémiologique, encore peu exploité et pourtant un moyen de rechercher des agents pathogènes entériques qui circulent dans la population humaine.
Projet porté par Jean-Luc BAILLY (LMGE) en lien avec Clermont Auvergne Métropole

 
  • Concevoir un logiciel de suivi de la végétation pour obtenir un diagnostic écologique des habitats
II s'agit d’un logiciel permettant le suivi de la végétation au moyen de bio-indicateurs végétaux, sur des parcelles permanentes dans les habitats naturels et semi-naturels, afin d’obtenir un diagnostic écologique pertinent des habitats dans une perspective de gestion.
Projet porté par Gilles THEBAUD et Camille ROUX (UniVegE) en lien avec la PME COENOSE