Mission

Le.la doctorant.e sera en charge de caractériser la plasticité phénotypique des processus pré- et postfloraison au sein d’un panel de plus de 450 blés tendres de diversité mondiale. Sur cette base, il.elle identifiera les stratégies d’élaboration du rendement les plus performantes dans différents types de scénarios environnementaux. Enfin, il développera de nouveaux modèles de prédiction génomique originaux pour le rendement, s'appuyant sur une caractérisation environnementale fine et tirant parti de la connaissance acquise sur la plasticité des composantes du rendement.
La plasticité phénotypique sera estimée à travers un réseau d’essai composé de plus de 30 essais, en France principalement, pour lesquels les données sont déjà disponibles. La plasticité des processus préfloraison sera évaluée en particulier pour le tallage, et la plasticité des processus post-floraison sera évaluée pour la sénescence, appelée stay-green.
Un travail d’envirotypage fin sera réalisé sur le réseau expérimental, grâce aux données environnementales collectées dans chaque essai et à un travail de modélisation écophysiologique, réalisé en collaboration avec l’université du Queensland grâce au modèle de culture APSIM (Chenu et al. 2013). Ce travail conduira à la définition d’idéotypes pour la plasticité des composantes du rendement dans différents types d’environnements (Chenu et al. 2011).
De nouveaux modèles de prédiction génomique seront développés pour améliorer la prédiction de la performance des individus dans des environnements connus ou de nouveaux environnements grâce à l’utilisation de covariables environnementales (Tolhurst et al. 2022; Piepho and Blancon 2023). Les connaissances acquises sur la plasticité des composantes du rendement seront valorisées dans les nouveaux modèles proposés selon différentes approches.

 
Début :
Entre septembre et décembre 2025
Durée(s) :
Thèse de 3 ans
Date limite de réponse :
5 juin 2025

Pré-requis

Bac + 5
  • Diplôme minimum requis : Master ou équivalent
  • Formation recommandée : Parcours en agronomie, génétique quantitative, amélioration des plantes, biostatistiques, ou écophysiologie avec un goût prononcé pour les statistiques et la modélisation
  • Expérience appréciée : expérience en analyse de données génétiques. Une expérience avec un modèle écophysiologique est souhaitable mais pas obligatoire
  • Un goût pour la sélection, curiosité et rigueur, capacité de communication en anglais (orale et écrite)
  • Intérêt pour les outils informatiques, la gestion et l’analyse de données, la programmation

Compétences souhaitées : analyse de données, statistiques (modèle linéaire), programmation (R), sélection des plantes, biologie végétale

 
Nom de l'organisme :
IRC-SAE _ CAP 20-25
Adresse :
GDEC _ INRAE Crouël _ 6 chemin de Beaulieu
63000 - CLERMONT-FERRAND
Mél :
justin.blancon@inare.fr