Publié le 11 décembre 2020 Mis à jour le 21 mars 2021
De gauche à droite : Anne Garrait-Bourrier, Pierre Schiano, Mathias Bernard, Gilles Mailhot, Valérie Livrelli
De gauche à droite : Anne Garrait-Bourrier, Pierre Schiano, Mathias Bernard, Gilles Mailhot, Valérie Livrelli

Vendredi 11 décembre 2020, les représentants de l'UCA, de l'Université de Wuhan et du projet CAP 20-25, ont acté le lancement du 1er laboratoire international associé du projet I-Site, affilié au Challenge 1 - Agroécosystèmes durables : le Laboratoire des Processus et de Remédiation de l'Environnement

Le lancement officiel du Laboratoire International Associé a été réalisé par visio-conférence ; depuis Wuhan étaient présents le Doyen de la Faculté des Ressources et des Sciences de l'environnement de l'Université de Wuhan, Pr. Qingyun DU accompagné de chercheurs impliqués dans le LIA, ainsi que l'attaché scientifique du Consulat de Wuhan, Yann Moreau. Une interprète sino-français assurait la traduction depuis la salle de conférence de l'Université de Wuhan.


Côté, UCA étaient présents Mathias Bernard, Président de l'Université Clermont Auvergne, Pierre Schiano, Directeur du projet CAP 20-25, Anne Garrait-Bourrier, Vice-présidente de l'UCA en charge des Relations internationales (en visio), Valérie Livrelli, responsable du programme Wide Open to the World! (WOW!), et Gilles Mailhot (DR CNRS à l'ICCF), premier directeur du Laboratoire International Associé et très impliqué dans la création de ce partenariat :


 

Quelques mots au sujet du Laboratoire International Associé (LIA) :


Origine de la création :

La création du Laboratoire des Processus et de Remédiation de l’Environnement (LPRE), labellisé Laboratoire International Associé (LIA), est la reconnaissance de la collaboration, depuis près de 15 ans, entre des équipes de recherche de l’Institut de Chimie de Clermont-Ferrand (ICCF) de l’Université Clermont Auvergne et de l’Université de Wuhan. La première coopération a débuté en 2005 avec une thèse en cotutelle. Cette collaboration s’est étendue aux équipes de recherche pour aboutir, en 2011, à une première signature d’accords entre les deux universités formalisant les échanges scientifiques et éducatifs. Actuellement, ce partenariat a été valorisé à travers plusieurs travaux de recherches communs, des publications dans des revues internationales de rang A, des participations à des conférences et à des séminaires internationaux ainsi que l’encadrement de plusieurs thèses en cotutelles.
 

Thématiques et enjeux du laboratoire :

En lien avec la thématique de recherche du Challenge 1 du projet CAP 20-25, à savoir la « conception d’agroécosystèmes durables dans un contexte de changement global », le LPRE étudiera comment améliorer la qualité de l’environnement notamment de l’air, du sol et de l’eau ; et la réduction de l’impact à l’exposition des produits chimiques sur la santé de l’homme et de l’environnement.
Le laboratoire a défini trois objectifs principaux à atteindre dans le cadre de cette labellisation :
  • Partager et fédérer les ressources de recherche dans le domaine du laboratoire, permettant ainsi des avancées significatives des connaissances, et l’émergence de la recherche essentielle pour la préservation et la gestion de l’environnement.  
  • Comprendre les mécanismes impliqués pendant les différents processus de biodégradation et de génération des espèces oxydantes, et identifier les conditions optimales dans chaque processus ou procédés d’oxydation avancée étudié en fonction des propriétés des matrices physicochimiques et de leur composition chimique et biologique (composés organiques, ions inorganiques, micro-organismes, etc.).
  • Proposer des traitements simples et économiques pour les eaux usées, les sols ou l’air, en se concentrant sur la dégradation des polluants organiques mais aussi sur la désinfection des matrices (bactéries, virus, micro-organismes pathogènes) jusqu’à la conception d’une technologie pilote ou même de dispositifs pratiques de traitement des eaux usées basés sur les résultats de la recherche.
Les résultats de la recherche viseront notamment à proposer des technologies pour permettre l’assainissement des milieux environnementaux pour un coût raisonnable, et de manière efficace et rapide. Ils permettront également une meilleure compréhension des conditions de dégradation des pollutions rejetées par l’homme et les animaux. Les éléments de réponse apportés pourront aider les agences de l’eau et de la santé dans leur prise de décision, plus particulièrement concernant les zones fortement agricoles et les zones industrielles.
 

Organisation :

Le LPRE sera porté par une équipe de direction composée d’un directeur, le Docteur Gilles Mailhot, et d’un directeur adjoint, le Professeur Feng Wu. Ils seront nommés pour deux ans renouvelable une fois. Le laboratoire sera constitué de trois équipes de chercheurs co-managés à la fois par un chercheur français et un chercheur chinois. Chaque équipe sera spécialisée dans un des trois milieux environnements étudiés : l’eau, l’air et le sol. Ces trois équipes travailleront de manière indépendante. Le laboratoire s’appuiera sur un consortium de huit équipes de recherche françaises ou chinoises expertes dans les domaines de recherche du laboratoire.
Pour assurer l’organisation du LPRE, le suivi de l’avancement des objectifs et la remise des rapports financiers et techniques, un conseil de direction sera mis en place et composé du directeur, du directeur adjoint et des six co-directeurs des trois équipes de recherche. Le laboratoire se dotera d’un comité consultatif externe comprenant trois chercheurs de renommée internationale.
 

Budget :

Le budget annuel côté français est de 25 000€. Il comprend les frais de déplacement et d’hébergement, l’achat de matériel et la communication (conférence, publication). Ce projet est soutenu financièrement par le programme Wide Open to the Word ! (WOW !).