Acquisition, mutualisation et partage des données sur l’eau
L’acquisition de données à une échelle spatiale fine est primordiale pour concevoir des modèles fiables concernant l’évolution de nos écosystèmes. Nos systèmes naturels d’intérêt sont ainsi de plus en plus instrumentés et monitorés à haute fréquence spatio-temporelle. Des données sont ainsi régulièrement générées, de plus en plus nombreuses et variées, et représentent de forts enjeux de connaissance et de gestion de nos écosystèmes aquatiques. Ces données peuvent concerner tous les acteurs, scientifiques, gestionnaires, experts et décideurs, y compris les citoyens. Or, actuellement beaucoup de données ne sont pas bancarisées et accessibles de tous. La constitution d’une base de données sur l’eau, ouverte et conforme au principe FAIR, et l’exploitation de ses données, de nature très différentes et obtenues à une rythmicité temporelle variable, représente un réel enjeu localement mais aussi à l’échelle nationale. L’objectif est ici de construire un observatoire régional de la ressource en eau en tête de bassin versant, intégrant l’ensemble du cycle de l’eau, des nuages aux eaux souterraines. L’un des enjeux est également d’associer au suivi long terme des variables environnementales, la composante sociale en intégrant un monitoring des usages et représentations de la ressource en eau. Les projets de cet axe viseront à acquérir des données multivariées aux bénéfices des recherche des axes du projet scientifique de la Fédération.
Les réflexions abordées dans cet axe transversal concerneront :
- L’utilisation des sites instrumentés existants et le développement de nouveaux sites d’intérêt à instrumenter à l’échelle clermontoise et le renforcement/mutualisation de leur monitoring ;
- Le développement d’outils et de méthodes pour :
- Le développement de solutions de collecte de données, innovante bas coût et peu énergivore, reposant sur les principes de l’Internet des Objets ;
- L’élaboration de nouveaux concepts et outils de communication ;
- Le développement instrumental pour l’observation ;
- Le développement d’outils d’analyses et de traitement de données in et exsitu, impliquant les concepts de l’intelligence artificielle ;
- L’amélioration et le développement des modèles de vulnérabilité ou de résilience des écosystèmes et des méthodes de modélisation des dynamiques à l’échelle des territoires ;
- La collecte et le partage de données (existantes et à venir), les protocoles normalisés assurant leur qualité, le stockage et la mutualisation ; les protocoles d’interaction dynamique avec les bases de données locales (CEBA…) et nationales.
- L’exploitation de ces données et le développement d’outils d’aide à la décision en interaction avec les activités menées sur l’axe transversale 2.